Sélectionné comme volontaire pour accueillir le public sur le site de Roland Garros, le Dolois Alan Giboudeaux vit un rêve de gosse.

A 40 ans, le jurassien Alan Giboudeaux s’est offert un sacré cadeau d’anniversaire : participer aux JO. « Quand j’ai reçu le mail comme quoi j’étais pris comme volontaire, j’étais au bureau. J’ai attendu d’être dans la voiture pour le lire. J’ai hurlé de joie ». Alan a des trémolos dans la gorge quand il nous raconte son histoire. Salarié au sein de la ville de Dole (39), il n’a pas hésité à puiser dans ses congés pour monter à Paris et vivre ses Jeux. Affecté sur le site de Roland Garros, il vit un rêve éveillé : « Je savais que ce serait énorme, c’est gigantesque ».

 

Passionné de sport, Alan savoure et se fabrique des souvenirs impérissables - Photo DR
Passionné de sport, Alan savoure et se fabrique des souvenirs impérissables – Photo DR

Le Dolois est chargé de l’accueil des spectateurs. Contrôle de billets, placement, conseils… « Il a fallu assimiler beaucoup d’informations en très peu de temps » se remémore Alan, qui terminera sa mission dimanche soir. Le quadragénaire se dit « pris par l’émotion des jeux, par l’ambiance ». Intégré au sein d’une équipe de 970 bénévoles entièrement dédiés à Roland Garros, il partage ses Jeux avec des indiens, des espagnols, des américains, des argentins, ou encore des libanais :

 

« Parmi les volontaires, on compte plus de 70 nationalités. On parle anglais, français, espagnol ; les moments de partages sont extraordinaires. Il y a beaucoup de bienveillance. Je suis peut-être un peu naïf, mais j’ai l’impression que nous sommes tous là pour la même chose : célébrer le sport, la paix, la fraternité entre les peuples. »

Alan Giboudeaux, volontaire à Roland Garros

Lorsqu’il n’est pas mission, Alan en profite pour assister à des épreuves. A Roland bien sûr, où il a pu voir les matchs de double de Rafaël Nadal et Carlos Alcaraz et le quart de finale entre Novak Djokovic et Stefanos Tsitsipas. Mais aussi sur les autres sites Olympiques. Mais ce qu’il préfère, c’est de trouver du temps pour passer dans la fan zone de la Villette : « L’ambiance y est indescriptible. J’ai pu voir la cérémonie de célébration des triathlètes au Club France : on se serait cru à un concert. Enorme ! »

Lundi, Alan retrouvera son Jura natal. Son rêve de gosse aura été exaucé.

 

Fier de son « made in jura natal », Alan s’en fait l’ambassadeur auprès des autres volontaires - Photo DR
Fier de son « made in Jura natal », Alan s’en fait l’ambassadeur auprès des autres volontaires. Photo : DR