La délégation mexicaine de boccia, ainsi que la délégation péruvienne de tir à l’arc ont posé cette semaine leurs valises dans la capitale bourguignonne et plus précisément au Centre de Ressource et d’Expertise à la Performance Sportive (CREPS) de Dijon. Un événement qui met en avant l’excellence des infrastructures dijonnaises et la volonté de ces nations d’aller le plus loin dans cette compétition.

 

 

Cela fait maintenant quelques jours que les délégations du Mexique et du Pérou sont arrivées au CREPS. Du côté péruvien, l’athlète Daniela Campos Marzano, accompagnée de son entraîneur Juan David Ramirez, représentera son pays dans la discipline du tir à l’arc : « C’est la première fois que le Pérou a pu se qualifier pour participer au tir à l’arc Paralympique, c’est donc beaucoup d’émotion et une grande fierté ! ». Pour la délégation mexicaine, Eduardo Sánchez Reyes, entraîné par David Adán Hernández Trujillo, participera aux épreuves de boccia, un sport similaire à la pétanque, se jouant en intérieur sur une surface lisse avec des balles en cuir colorées. L’athlète a confié avec engouement que « C’est une chance de pouvoir participer aux Jeux Paralympiques, je suis très fier de représenter mon pays »

 

 

Eduardo Sánchez Reyes et son entraîneur David Adán Hernández Trujillo échangent sur ses entraînements. - Marion Arnal
Eduardo Sánchez Reyes et son entraîneur David Adán Hernández Trujillo échangent sur ses entraînements. – Marion Arnal

 

 

Des infrastructures adaptées aux athlètes paralympiques

 

 

Le CREPS de Dijon a su attirer les délégations étrangères depuis le début des Jeux de Paris 2024 grâce à des infrastructures de qualité, qui permettent de répondre à des besoins spécifiques pour les personnes en situation de handicap. « Il y a beaucoup de critères à remplir pour pouvoir s’entraîner dans les meilleures conditions, notamment pour les personnes à mobilité réduite, et le CREPS les remplit, ce qui permet une préparation optimale ! », explique David Hernández, l’entraîneur mexicain. Son homologue péruvien, Juan David Ramirez, ajoute : « L’un des avantages du CREPS est qu’il n’est pas très loin de Paris et c’est plutôt bien desservi. Le personnel a été très accueillant et se tient mobilisé pour que tout se passe bien pour nous sur place. Et puis le décor est très beau, il y a énormément d’espaces verts, nous sommes très heureux de ce choix, conseillé par les équipes canadiennes. »

 

 

Daniela Campos Marzano s'entraîne pour participer à ses premiers Jeux Paralympiques. - Marion Arnal
Daniela Campos Marzano s’entraîne pour participer à ses premiers Jeux Paralympiques. – Marion Arnal

 

 

En accueillant les délégations mexicaines et péruviennes, le centre leur propose un cadre de vie et d’entraînement afin de favoriser leur performance et leur bien-être, ce qui en fait un réel havre de paix pour les sportifs et leurs équipes. Alors que le début des Jeux Paralympiques approche à grand pas, nous souhaitons à ces athlètes « buena suerte », qui signifie bonne chance !