L’entreprise Gauthey Industrie basée à Autun a conçu les commandes électriques du système d’élévation du ballon olympique.
L’entreprise familiale créée en 1957 à Autun a été mis récemment sous le feu des projecteurs. Ce qui a propulsé son savoir-faire au monde entier : c’est le ballon captif utilisé pour soutenir la vasque olympique. Gauthey industrie a conçu les commandes électriques du système d’élévation du ballon. Un projet créé avec Metalliance, basée elle aussi en Saône-et-Loire à Saint-Vallier pour Aérophile, le leader mondial du secteur.
« On ne s’attendait pas à ce que le ballon accueille la vasque olympique. On savait que le projet irait à la cérémonie d’ouverture mais on n’avait pas la finalité ». Et d’ajouter : « C’est surtout une fierté pour nos collaborateurs car on travaille beaucoup pour l’industrie où les projets sont moins mis en avant. »
Un réel engouement des Français pour s’approcher de la vasque olympique. A tel point, que tous les créneaux ont été pourvus jusqu’à la fin des Jeux. « Les gens sont unanimes, peut-être pas sur toute la cérémonie mais sur le ballon oui. », sourit Julien Gauthey, l’un des deux dirigeants de la société.
L’entreprise est bien implantée localement et au niveau régional… et bientôt à l’international ? Une pétition est actuellement en ligne pour que la vasque perdure après les Jeux. Julien Gauthey assure qu’il n’y aurait aucune raison technique l’en empêchant : « Déjà 120 ballons de ce type ont été installés dans le monde, notamment un au Parc Citroën à Paris installé depuis 15 ans. Ce sont des projets qui sont durables et réalisables techniquement, mais il y a d’autres enjeux financiers et ce n’est plus à notre niveau ».
Et pour la cérémonie de clôture ? Nouveau suspens pour le ballon captif. Va-t-il être éteint ? Va-t-il servir de mise en scène pour un show grandiose ? Toutes les hypothèses sont ouvertes… ne reste plus qu’à regarder et admirer la flamme des Jeux olympiques briller une dernière fois le 11 août.
Un partenariat d’acier pour forger les anneaux
Mais d’où proviennent les anneaux olympiques, ne cherchez plus : du Creusot ! Une véritable fierté pour l’entreprise Industeel ArcelorMittal qui a également conçu les 2000 torches pour le relais de la flamme et les agitos paralympiques, suspendus à l’Arc de Triomphe.
Les anneaux olympiques ont été conçu en grande partie dans l’entreprise Industeel ArcelorMittal au Creusot. Crédit : Pascal Sonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
L’usine creusotine a œuvré pour produire ces symboles, véritable emblème des jeux olympiques modernes. Un travail collectif et collaboratif a été mené avec plusieurs entités du groupe pour aboutir au résultat final car quand les torches et les anneaux ont quitté la Bourgogne-Franche-Comté, ils n’étaient que d’épaisses couches de métal.
L’avancement du projet, les employés du groupe l’ont découvert au travers de photos envoyées par d’autres collaborateurs. A la fin, les plus chanceux ont pu immortaliser leur travail en posant aux côtés des torches olympiques tandis que d’autres ont également pu participer au relais.
Désormais, le monde entier photographie les anneaux produits en grande partie au Creusot. Et à partir du 28 août, ce sont les agitos paralympiques qui seront mis à l’honneur. Une fierté Saône-et-loirienne qui s’exporte bien au-delà de la région.