A 29 ans, Maxime Guérin vivra à domicile ses seconds Jeux, huit ans après avoir terminé à la 17e place à Rio (Brésil), en 2016, en arc classique.

En 2022, il est passé à l’arc à poulies, « d’abord pour essayer » et s’est… pris au jeu. Il concourra donc sur le site majestueux de l’Esplanade des Invalides, à Paris, lors des Jeux Paralympiques, lui qui souffre d’agénésie de la jambe gauche depuis la naissance.
Officiellement sélectionné depuis le 28 mars, ce qui lui octroie une certaine sérénité, le Dijonnais d’adoption multiplie les rassemblements et les stages avec ses coéquipiers de l’équipe de France. « On sera mieux préparés que jamais ! » se félicite-t’il. « Le physique a son importance, le tir à l’arc est un sport de précision qui exige d’être gainé pour maintenir une posture idéale. La première journée, nous aurons 72 flèches à tirer pour tenter de se qualifier pour la suite. »
Maxime a débuté le tir à l’arc en 2004 au Club des Archers Rochefortais (Charente-Maritime) avant d’intégrer le collectif France 9 ans plus tard.
Aujourd’hui, il vit à Montargis (Loiret), travaille comme développeur web à Paris, où il bénéficie d’un contrat d’insertion professionnelle (CIP) lui permettant d’être détaché à 55% pour s’entrainer, et a signé une licence à Dijon. Lui, le Rochefortais (Charente-Maritime) d’origine…

 

Maxime Guérin, para tir à l’arc (21)

  • 29 ans
  • Né le 27 janvier 1995 à Rochefort (17)
  • Vice-champion d’Europe par équipe mixte en 2016 à Saint-Jean de Monts
  • Vice-champion d’Europe Individuel ST en 2016 à Saint-Jean de Monts
  • Champion d’Europe par équipe en 2023 à Rotterdam
  • Médaille de bronze aux championnats d’Europe Individuel en 2022 à Rome
  • Licencié la Première Compagnie d’Arc de Dijon