Les chalonnais Dorian Brunanchon et Boris Lhommeau font partie de la délégation de la Croix Rouge de Saône-et-Loire mobilisée pour les Jeux. Photo : DR

35 bénévoles de la Croix Rouge de Saône-et-Loire participent aux jeux olympiques de Paris 2024. Ils sont en première ligne pour assurer les secours auprès du public, mais aussi des athlètes.

Pour assurer la couverture sanitaire de la majeure partie des compétitions officielles et des fans zones, Paris 2024 a fait appel à la Croix Rouge Française. Pendant toute la durée des Jeux Olympiques et des Jeux Paralympiques, ce sont plus de 8 000 personnes qui sont mobilisées : des salariés, des bénévoles secouristes, des volontaires de l’action sociale…

Parmi eux, 35 bénévoles de la Croix Rouge de Saône-et-Loire se sont portés volontaires pour assurer une mission. Boris Lhommeau en fait partie. Bénévole sur le site de Chalon-sur-Saône depuis 2017, il est à Paris depuis mercredi 1er août. Après avoir tenu un point de secours dans un centre d’entrainement de judo jeudi, il a enchaîné vendredi sur le site d’aviron de Vaires-sur-Marne. Avec 20 000 spectateurs en tribune, le châlonnais n’a pas chômé : « On n’a pas eu de temps mort. Rien de grave, mais des petits bobos à soigner, des coups de chaud… » témoigne-t-il.

« Devant les caméras du monde entier, on n’a pas droit à l’erreur »
Dans quelques jours, il sera affecté au stade de France pour les épreuves d’athlétisme. Il ne connait pas encore sa mission précise. Aux abords du stade ? En tribune ? Sur le stade pour porter secours aux athlètes ? « Cela fait en effet partie des possibilités. On n’a jamais le droit à l’erreur quand on porte secours à quelqu’un. Mais devant les caméras du monde entier, ça risque d’être impressionnant » avoue Boris.

Les 35 bénévoles de Saône-et-Loire n’ont pas suivi de formation particulière pour officier durant les Jeux. Ils ont tout juste participé à quelques ealearning pour comprendre le fonctionnement des sites. Tous sont logés, nourris, blanchis. Ils viennent de Chalon-sur-Saône, du Creusot, de Mâcon, de La Clayette … Durant quelques jours, ils vivent une aventure hors du commun : « Participer à des Jeux Olympiques, c’est unique. On ne voit pas grand-chose des épreuves, mais nous vivons l’ambiance des jeux. On s’en souviendra » conclut Boris.